La News du VÉGÉTAL#28
MARS 2024
La douceur et la pluie toujours au rendez-vous en ce mois de février, entraînant un rattrapage progressif du retard des semis.
25ème mois consécutif sans repasser sous les moyennes de saison
De la douceur, encore et toujours ! Un 25ème mois consécutif sans repasser sous les moyennes de saison, une série interminable… Février 2024 se classe au second rang des mois de février les plus doux jamais observés en France en un siècle ! En Bretagne et en Normandie, on observe un excédent thermique allant de 2,8 °C dans le Finistère et la Manche à 3,4 °C en Ille-et-Vilaine (3,2 °C dans les Côtes-d’Armor, 3,1 °C dans le Morbihan). La carte ci-dessous reprend les températures moyennes par zone :
De la pluie, toujours de la pluie…
Si ce mois a été très doux, il s’est également montré particulièrement arrosé. Le bilan pluviométrique de ce mois de février 2024 sur notre panel de stations est largement supérieur aux normales de saison avec entre 30 et 55 % de pluviométrie d’excédent par rapport aux normales de saison. Ci-dessous, le détail de la pluviométrie sur chacune de nos stations :
Des réserves toujours bien chargées
Comme vous vous en doutez, avec toute cette pluie, les réserves sont toujours à un très bon niveau. La carte ci-dessous reprend l’état des nappes avant les fortes pluies de février (carte à début mars non disponible à ce jour).
Les conséquences agronomiques
La douceur des températures a pour effet d’accélérer le développement des céréales. Nous rattrapons ainsi petit à petit le retard pris à l’automne sur les semis. Au 27 février, nous étions en fin de tallage sur la plupart des parcelles bretonnes avec quelques parcelles au stade épi 1 cm. Cette semaine, une grande partie des parcelles bretonnes devrait passer au stade épi 1 cm. Pour le moment, aucun risque de maladies ou ravageurs sur les céréales n’a été soulevé. Du côté des colzas, nous arrivons pour la majorité des parcelles aux stades D1 (boutons accolés cachés) ou D2 (inflorescence principale dégagée). Les conditions climatiques n’étant pas favorables jusqu’ici aux charançons et aux méligèthes, le risque global demeure très faible.