L’agro équipement étant en constante évolution, les agriculteurs ont désormais la possibilité d’optimiser leur semoir en fonction de la culture semée. Les nouveautés en semoir à Maïs sont de bons exemples avec la possibilité de réduire au besoin l’écartement entre les rangs.
Une des premières raisons de rapprocher les rangs est d’amortir le matériel sur différentes espèces et la possibilité de semer du colza, du maïs, du tournesol et de la betterave avec un écartement allant de 45-60 cm. Par la même occasion, c’est l’occasion d’utiliser des outils comme la bineuse sur ces différentes cultures et donc de réduire les coûts de mécanisation.
Par exemple, la mise en place du maïs doit être un compromis entre l’optimisation de la photosynthèse, en captant le maximum de lumière, et la production de matière sèche.
A 75 cm d’écartement, la distance entre chaque pied de maïs (de 11 à 13 cm) donc à la même densité semé, l’écartement de 50 cm sur la ligne de semis et donc entre les plantes ainsi qu’une meilleure couverture de l’inter-rangs. Cela permet de réduire le développement des adventices.
Avec l’évolution de la génétique, la question d’aujourd’hui est d’augmenter la densité de semis sur un écartement réduit pour augmenter le potentiel et la valeur alimentaire du maïs fourrage.
Pour vérifier et valider cette technique, le service Productions Végétales met en place des essais en micro-parcelles ainsi qu’en grandes bandes.

L’indice de précocité, le profil alimentaire de l’hybride sont les éléments à prendre à compte pour mesurer les performances dans ce type d’essai.
Le principe de l’essai mené en 2022, consiste à tester 2 variétés :
– la première avec un profil fibre
– la seconde avec un profil amidon
Le tout sur 2 dates de semis, 2 écartements 45cm et 75 cm et tout cela avec 3 densités avec fois à 85 000, 100 000 et 115 000 plantes/ha.
Nous allons mesurer le rendement et les valeurs alimentaires de chaque modalité.