Le monde agricole est souvent cité comme un très bon élève en matière de tri des déchets plastiques. En effet, grâce au réseau ADIVALOR et au professionnalisme des agriculteurs, environ 80% des déchets plastiques sont collectés pour environ 25 types de plastiques différents. Ils sont ensuite triés et transportés jusqu’aux usines de recyclage.

L’étape suivante est le nettoyage pour recréer des granules à incorporer dans les fabrications. De lourds investissements ont été faits pour industrialiser le processus avec des résultats différents selon les origines. Par exemple, les filets (autour des pailles ou enrubannages) sont très compliqués à recycler, car ils arrivent plus sales que d’autres matières. Ils sont moins facilement incorporés dans les nouveaux filets et donc l’écocontribution à la tonne est la plus élevée pour les filets.

Enfin, pour incorporer les plastiques recyclés, l’industrie doit faire évoluer ses machines. L’objectif est donc bien d’incorporer une part de recyclé tout en garantissant la qualité des produits plastiques.

Un seul exemple : le film ensilage.

Recycler c’est bien pour le bilan Carbone mais c’est loin d’être le premier levier. Le transport non plus n’a que peu de poids dans le bilan carbone d’une bâche ensilage. Le plus important, c’est l’étanchéité à l’air du film, et ça tombe bien c’est la première qualité que cherche un éleveur.

La présence d’oxygène permet la dégradation de la matière, ce qui produit du méthane (CH4) et du CO2, deux gaz à effets de serre. Et c’est littéralement du fourrage qui s’évapore. Un silo ne se tasse pas il part en gaz, il peut perdre 5 à 15 % de matière selon la qualité de sa couverture. Une couverture de qualité, tel que les films Seal+ que nous commercialisons, garantit une excellente conservation du fourrage et moins de production de CO2.