La News du VÉGÉTAL#29
AVRIL 2024
La douceur et la pluie dans la continuité du mois de février
De la douceur au rendez-vous sur mars
Après un mois de février 2024 exceptionnellement doux, les températures sont restées excédentaires sur ce mois de mars (+1,5°C en moyenne sur notre secteur Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Manche) où nous clôturons un 26e mois consécutif sans repasser sous les moyennes de saison…
La carte ci-dessous reprend les températures moyennes par zone :
De la pluie, toujours de la pluie…
Dans la continuité du mois de février 2024, ce mois de mars s’est également montré particulièrement arrosé.
Le bilan pluviométrique sur notre panel de stations est largement supérieur aux normales de saison avec un excédent pluviométrique moyen de +45 % (allant de 30 à 65 % sur certains secteurs) par rapport aux normales de saison.
Ci-dessous le détail de la pluviométrie sur chacune de nos stations :
Des réserves toujours bien chargées
Avec toute cette pluie, les réserves sont toujours à un très bon niveau.
Ci-dessous un état des nappes au 1er mars 2024 (qui n’intègre pas les fortes précipitations de mars).
Les conséquences agronomiques
La persévérance de la douceur des températures continue de compenser le retard des semis.
Nous constatons cependant encore de gros écarts entre les parcelles avec certaines qui sont passées la semaine dernière à épi 1 cm et d’autres parcelles qui sont déjà à 2 nœuds.
Ces températures alliées à une forte humidité favorisent le piétin-verse notamment sur des semis plus précoces de fin octobre. Pour rappel, un traitement ne sera pertinent que s’il est réalisé avant le stade 1 nœud. Pour des variétés sensibles (note < 5), il convient alors de se référer à son technicien.
Ces conditions météo sont également favorables à la rouille jaune qui commence à apparaître par petits foyers. Elle reste cependant assez limitée à ce jour.
Du côté des colzas, nous arrivons pour la majorité des parcelles au stade floraison. Les conditions climatiques n’étant pas favorables jusque-là aux charançons et aux méligèthes, le risque global demeure très faible.