La News du VÉGÉTAL#26
JANVIER 2024
La féverole possède de nombreux avantages, à condition de soigner l’implantation
Dès le mois de février (après la destruction des couverts végétaux), les semis de féverole de printemps pourront débuter.
La féverole est une tête d’assolement très intéressante, notamment favorable aux céréales suivantes. Elle permet d’améliorer la structure du sol, d’étaler les chantiers (semis, interventions et récolte), d’allonger la rotation pour lutter contre les résistances, d’enrichir le sol, et elle ne nécessite pas d’azote. Elle a des exigences modérées en phosphore et potasse (penser aux analyses de sols). La Bretagne est une des régions de France avec le meilleur potentiel pour cette culture.
Prérequis pour la réussite de la culture de féverole de printemps :
Il est important de bien choisir sa parcelle, et de respecter un délai de retour dans la rotation de six ans.
En termes de sol, la féverole apprécie :
- les sols profonds à bonne réserve en eau, indispensables pendant la phase fin floraison/remplissage de la graine ;
- les sols aérés et non battants ;
- un pH entre 6 et 7.
Le travail du sol est important pour obtenir une structure bien aérée et favorable à l’installation des nodosités sur les racines.
Il faut semer tôt, à condition d’avoir un sol ressuyé et profond, pour garantir un meilleur rendement. Il est possible de démarrer les semis dès fin janvier et jusqu’au 20 mars en Bretagne. La densité de semis est de 40 grains/m². Ne pas hésiter à descendre en profondeur pour les semis les plus précoces (7cm de profondeur). Pour assurer une levée homogène, il est conseillé de semer lentement pour échapper en partie aux dégâts d’oiseaux et assurer une bonne sélectivité des herbicides en prélevée.
Avec un écartement adapté, la féverole réagit très bien au désherbage mécanique (binage).