La News du VÉGÉTAL#24
La présence des pucerons était assez forte en ce début octobre. Le retour de la pluie a ralenti leur activité de vol sans les stopper pour autant.
Il est important de rappeler le fonctionnement du cycle de développement des pucerons. Le vol des pucerons débute lorsque la valeur nutritive de son hôte estival (maïs) n’est plus satisfaisante ou lorsqu’ils sont dérangés (récoltes). La température optimale pour le vol est de > 10°C avec une possibilité de vol à partir de 3°C. La rareté de l’hôte primaire (merisier à grappes), dans les régions céréalières, entraîne le plus souvent la reproduction asexuée (Parthénogénèse) sur les graminées fourragères et les céréales d’hiver.
Au-delà de la piqûre, c’est la jaunisse nanisante (JNO) qui est transmise et préjudiciable aux céréales. L’orge est la cible prioritaire, puis viennent l’avoine, le triticale et le blé.
Comment lutter contre les pucerons ?
Il faut observer et surveiller dès la levée des céréales, plutôt lors des journées ensoleillées et cela jusqu’au début tallage de la céréale.
La décision de traiter se fera uniquement si 10 % de plantes portent au moins un puceron, ou que la présence de pucerons dure plus de 10 jours dans la parcelle.
Les autres moyens de lutte sont le choix variétal, avec des variétés tolérantes en orge et une seule variété en blé pour le moment, évitez les semis trop précoces.
Attention, un ravageur peut en cacher un autre
La météo des derniers mois est très favorable à l’activité des limaces. Elles sont préjudiciables aux céréales du semis au stade 3-4 feuilles.
Les facteurs favorisant leur présence sont les suivants :
- les conditions humides ;
- le type de sol avec la présence de mottes ;
- les terres argileuses.
Les précédents comme le colza et les secondes pailles sont plus à risques tout comme les semis simplifiés avec la présence de résidus aussi.