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La News du VÉGÉTAL#16

#16 | Vigilance ravageurs
Ravageurs du colza

À ce jour, la majorité des colzas sont arrivés au stade D1 (bouton accolés) à E (boutons séparés).
Ce stade est une période sensible en ce qui concerne certains ravageurs :

Les méligèthes

 

La méligèthe est un petit coléoptère de 1,5 à 2,5 mm de couleur noir brillant qui provoque des dégâts dans le colza en se nourrissant du pollen des boutons floraux. Avant qu’il n’éclose le ravageur va percer les boutons floraux. Les vols de méligèthes commencent lorsque la température atteint 15°C. Les bordures des champs de colza sont colonisés en premier, mais si les températures sont douces, l’attaque se généralise à l’ensemble de la parcelle. Une technique de lutte consiste à associer dès le semis une variété de colza plus précoce (ES Alicia …) qui sert d’appât. En effet les méligèthes sont attirées par les plantes fleuries et attaquent moins le reste de la parcelle. A partir de la floraison ce ravageur n’est plus considéré comme nuisible mais plutôt comme pollinisateur. En ce moment les relevés nous indiquent un risque faible.
Lorsque la culture est vigoureuse, elle peut faire face à des attaques de méligèthes même fortes.

Le charançon de la tige du colza

 

 Le charançon des tiges du colza est un coléoptère noir qui peut paraître gris cendré. De 3 à 4 mm de long, il se caractérise comme tous les charançons par une trompe qui porte les antennes. L’adulte est difficile à repérer sur les plantes, car il se laisse tomber au sol et fait le mort à la moindre perturbation. À ne pas confondre avec le charançon de la tige du chou, qui se différencie du charançon de la tige du colza notamment par la couleur orangée des extrémités de ses pattes et une taille plus petite. Ce dernier est considéré comme peu nuisible sur la culture de colza. Le stade de sensibilité va de reprise de végétation à fin montaison. Les piqûres de ponte et les dégâts des larves à l’intérieur de la tige provoquent une déformation de la tige qui se tord, se déforme et souvent finit par éclater. Ces derniers jours, les températures, le vent et la pluviométrie ont été défavorable au développement des vols de charançons de la tige. 
Le risque est donc faible. Il n’existe pas de seuil indicatif de risque. On considère qu’il y a un risque dès lors que sa présence est relevée sur la parcelle par l’intermédiaire de la cuvette jaune.