Avez-vous pensé au seigle ?

#10 | Alternatives culturales

Particulièrement intéressant pour la gestion des adventices, le seigle présente de nombreux atouts agronomiques

Souvent considérée comme une céréale « secondaire », le seigle a pourtant plus d’un tour dans son sac.

Fort pouvoir étouffant :
semé dense il peut être un vrai outil pour gérer les adventices

Besoin en azote modéré :
là où un blé nécessite environ 3 unités par quintal, le seigle n’en a besoin que de 2,3. Ce qui représente une économie d’azote de plus de 20%

Production de paille :
8 à 10 t/ha contre 3 à 4 t/ha pour du blé, et de qualité supérieure.

Diversification des assolements :
c’est un atout pour gérer les cycles des pathogènes, adventices et ravageurs dans la rotation. Même si c’est une céréale d’hiver (il n’apporte pas de point supplémentaire pour la PAC) soumis aux mêmes bioagresseurs que le blé ou le triticale, les sensibilités aux maladies par exemple sont différentes : le seigle est plus sensible à l’ergot, mais moins au piétin verse

Valorisation des terres à faible potentiel :
le seigle est rustique et supporte bien les sols froids, acides, pauvres et superficiels. Il est par contre sensible à l’excès d’eau. En théorie le potentiel du blé est supérieur à celui du seigle, mais dans certaines situations il fait aussi bien, voire mieux, comme ce fut le cas dans notre essai à Trébry en 2021 (voir newsletter du mois de février 22)

Pour plus d’information, consulter dans l’historique l’article sur le seigle dans la news de février 22.