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La News du VÉGÉTAL#06

MAI 2022

#06 | Nos essais
Découvrez nos essais

Récolte de l’essai CIVE

 

Vous les attendiez ? Les premiers retours sur l’essai CIVE mené par l’équipe Productions Végétales Le Gouessant sont là !

Comme nous l’avions déjà évoqué dans un précédent numéro, l’équipe Productions Végétales a mise en place cette année un essai CIVE (cultures intermédiaires à valorisation énergétique). La multiplication des unités de méthanisation sur notre territoire nous incite à développer notre connaissance dans ce domaine et à produire de nouvelles données pour accompagner au mieux les adhérents.

L’essai a été semé le 30 septembre 2021 sur la commune d’Argentré-du-Plessis dans le but de recueillir des données sur :
– le rendement ;
– le pouvoir méthanogène ;
– l’intérêt fourrager de différentes espèces et variétés.
Au total, ce sont 10 modalités qui ont été ensemencées. On retrouve ainsi du triticale ainsi que du seigle et de l’orge (hybride et lignée), parfois en pur ou en mélange.
Après des notations tout au long du développement de la culture (maladie, hauteur, pouvoir couvrant…), notre prestataire est venu récolter l’essai le 28 avril 2022. 

Avec une ensileuse spécialisée, chaque micro-parcelle a pu être pesée. Après analyse au laboratoire, les premiers résultats nous sont parvenus :

 

Nous attendons à présent les résultats sur le pouvoir méthanogène de chaque modalité. Ces derniers devant être disponibles dans les prochaines semaines. Retrouvez-les dans notre prochaine newsletter.

Mieux connaître nos sols : ils sont à la base de tout, mais qu’en savons-nous ?

 

Le Gouessant s’engage dans un réseau d’observations des sols.

Les sols ne sont pas que le support de nos cultures. Ils sont l’écosystème où évoluent les racines, clé de développement des cultures et de leur nutrition. Ils participent à la gestion des champignons, des insectes, des plantes ainsi que d’autres organismes pouvant impacter les cultures.
Une bonne structure de sol, favorable à l’infiltration de l’eau, aux échanges sol-plante et à la prospection des racines, permet de rendre la plante plus résistante aux stress (aléas climatiques ou autres). Un sol riche et vivant sera bénéfique pour la culture en place.

Mais comment décrire nos sols ? Comment les pratiques culturales impactent-elles réellement le sol ? Quelles conséquences pour les cultures ?

Pour mieux comprendre l’évolution des sols et tenter de répondre à ces questions, Le Gouessant participe au lancement d’un réseau d’observation des sols. Animé par Arvalis et développé dans tout le grand Ouest de la France, ce travail à long terme (engagement sur huit années) aidera toute la profession à mieux comprendre nos sols. Le Gouessant est fier de faire parti de ce réseau, dont les enseignements seront nombreux.

Etude de l’infiltration de l’eau dans le sol, analyse de la structure en surface et en profondeur, stabilité des agrégats du sol, analyse de la vie microbiologique du sol…. Autant de paramètres à suivre de près pour comprendre leurs évolutions au cours des années, selon les conditions annuelles et les pratiques culturales. Les premiers résultats sont déjà prometteurs !

 

STARTER pour le maïs

 

Quels sont les intérêts de localiser les engrais au semis ?

Le premier avantage de cette technique est de positionner les éléments nutritifs nécessaires au développement des cultures là où elles en ont besoin c’est-à-dire à proximité de leur système racinaire. Autrement dit, localiser les engrais permet de ne pas nourrir l’inter-rang, endroit où il n’y a pas de cultures.
Les éléments minéraux n’ont pas la même mobilité dans la solution du sol. Le phosphore, le potassium, le magnésium et le calcium se meuvent par diffusion dans la solution du sol et présentent donc une faible mobilité (quelques millimètres par an).
 

La fertilisation localisée n’a donc pas la même pertinence selon les engrais utilisés. Dans le cas des apports de PK, la localisation permettra de mettre en contact plus rapidement les systèmes racinaires avec ces éléments dont les besoins se situent essentiellement en début de cycle. Le positionnement de ces éléments à faible mobilité à proximité des racines répond donc bien à cette problématique.

En ce qui concerne l’azote, l’utilisation de cette technique permet de limiter les pertes en surface par enfouissement de l’engrais. Lors d’épisode sec par exemple, l’engrais apporté à la surface est susceptible de subir des pertes par volatilisation ammoniacale.
Cette année, nous avons mis en place une plateforme d’essais à Pacé (35) pour tester une gamme élargie et mesurer les incidences sur le rendement de divers programmes (engrais starter, micro granulés, bactéries, produits liquides). Nous aurons le plaisir de vous les communiquer à l’automne.